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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 16:44

Le Réseau Congolais des journalistes pour l’Environnement en sigle RECOJEN a célébré la journée Africaine de l’Environnement en méditation ce mardi 3 mars 2015 à son siège social situé sur l’avenue Roi Budouin n° 37 dans la commune de la Gombe.

En effet alors que le monde se mobilise avec de conférences organisées partout , Cop telle ou encore ateliers sur tel aspect de l’environnement, l’Afrique avec ces grands enjeux a choisi une journée pour parler de ce sujet vital de l’heure afin de donner sa position aux négociations sur le climat et autres conférences, ateliers et séminaires

Plusieurs pays l’ont célébré avec faste à l’instar du Mali qui a focaliser ses efforts sur la lutte contre l’insalubrité et la pollution urbaine et beaucoup d’autres encore qui l’ont également célébré à l’heure manière et la RDC qui se veut un pays émergent ne devra pas restée sur ses lauriers en entrant dans la danse de ceux qui détruisent leur environnement

Cette journée doit nous interpeller dans la mesure où l’Afrique de surcroit, ses occupants ne doivent pas sacrifier la conservation de la nature au détriment de l’émergence tant souhaitée par tous.

Ainsi vu le contexte dans lequel la République Démocratique Du Congo traverse en rapport avec les politiques du Gouvernement visant à réduire la pauvreté des congolais , le RECOJEN , a préféré passer cette journée dans la médiation et servir du coq réveilleur pour que rien ne soit resté sous silence et voir la démarche à en entreprendre pour le pays s’approprie des acquis dont il dispose sur le plan de l’environnement et de la biodiversité.

Par conséquent tous les membres réunis pour évaluer leurs activités en vue de la sortie officielle du réseau ont tous à l’unanimité formulé le vœux de sensibiliser , éduquer , informer les Congolais sur tous les enjeux environnementaux par rapport aux acquis dont dispose notre pays.

Cette journée ne devra pas resté sous silence car il s’agit d’une question de vie ou de mort et le Ministère en charge de l’Environnement et du Développement Durable devra saisir toujours la balle par le bon afin de faire entendre toujours la voix de la géante RDC en ce qui est de la protection de l’environnement.

RECOJEN

Journée Africaine de l’Environnent Le RECOJEN l’a célébrée en méditation
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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 16:38

L’espace Kwuilu bar, dans la commune de la Gombe a servi de cadre pour la DGPA afin de sensibiliser les chevaliers de la plume au travers d’une conférence de presse, ce vendredi 20 février 2015 sur l’organisation au mois de mars prochain de la deuxième édition du festival international des peuples autochtones.

En effet une cinquantaine d’hommes des médias a été conviée à ce point de presse, le coordonnateur Patrick Saidi Hemedi qui a pris la parole pour donner la quintessence de cet événement, sous la modération de Salomon Bimansha.

Il a circonscrit le contexte de l’événement culturel qui constitue un moyen de sauvegarde , de promotion et de diffusion du savoir traditionnel des peuples autochtones en vue de la reconnaissance de leur richesse et contribution sur des questions de l’heure liées à la réduction des émissions des gaz à effet de serre par la promotion de la REDD+.

Le savoir faire des peuples autochtones constitue un moyen fort pour la préservation de nos forêts pour le bonheur de l’humanité toute entière et le développement durable. Ce festival fera découvrir au peuple congolais l’opportunité des richesses culturelles des peuples autochtones du monde entier mais surtout des autochtones pygmées de la RDC en particulier , pour un partage d’idées et d’expériences , dans une ambiance à la fois festive , conviviale , décontractée et de dialogue enrichissant.

L’annonce officielle de ce festival international des peuples autochtones est un signal fort pour l’avenir de cette population marginalisée. Ces gardiens de la nature doivent faire l’objet d’une attention particulière surtout en ce temps où l’humanité traverse une grave crise climatique.

En plus de l’annonce de ce festival, l’occasion a été donné aux hommes des médias d’avoir un aperçu de tout le programme dudit festival.

Leur expérience datant des siècles peut sauver notre humanité, cependant ils sont devenus de véritables dindons de la farce de la part de leurs leaders, du gouvernement, et leurs voisins immédiats les bantous qui le plus souvent les marginalisent et les utilisent comme instruments de production.

Ce festival a comme objectif ultime de pousser les décideurs politico-administratifs à créer un cadre légal susceptible de protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones pygmées en Rdc à travers l’adoption d’une proposition de loi organique portant protection et promotion des leurs droits fondamentaux et spécifiques d’ici la fin de la session parlementaire du mois de mars prévue en juin 2015, mais aussi amener le gouvernement de la RDC à être plus regardant sur l’impact de ses politiques à l’égard de ces peuples de forêts dont la survie est étroitement liée à leur environnement naturel.

Ce festival s’annonce prometteur d’espoir avec la participation des peuples autochtones de toutes les dix provinces, de toute l’Afrique Centrale, de l’Est, de l’Europe, de l’Amazonie, de l’Asie.

Avec l’implication des institutions de la République, des organismes des Nations Unies, Universités, médias et confessions religieuses, ce festival donnera à coup sûr des résultats qui pourront aboutir à une vraie reconnaissance de ce peuple.

Pour votre gouverne, ce festival sera organisé par la DGPA en collaboration avec les deux grands réseaux autochtones de la RD Congo à savoir le REPALEF et la LYNAPYCO et tentera d’inviter le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits des peuples autochtones avec bien sûr l’appui du Gouvernement.

Le mois de mars sera donc un mois non seulement de la femme mais aussi celui des peuples autochtones dans leur ensemble a déclaré le coordonateur de cette structure.

Un jeu des questions et réponses a clôturé ce point de presse et tous les hommes des médias présents ont été édifiés par les réponses à leurs questions.

Soyons donc attentif à ce grand rendez-vous du 27 au 29 mars et vivre les savoirs faires autochtones dans leur ensemble.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 18:56

Stakeholders outline expectations ahead of AMCEN
By Arison TAMFU in Cairo, Egypt

Stakes are high for the African Ministerial Conference on Environment (AMCEN) that begins tomorrow March 2 in Egyptian capital, Cairo. AMCEN and African Civil society Group expect that the conference will define a concrete blueprint that will guide the continent to discussions on the Sustainable development Goals to be concluded in New York and Paris climate change conference that is likely to agree on a new climate change agreement, which will come into effect by 2020.
`We want to crystalize a strong position when it comes to climate change and Sustainable Development Goals (SDGs). We want to link environment with economy. We want to work on poverty eradication and job creation for our young population` said Dr. Khaled Mohamed Fahmy Abdel Aal, Egyptian Minister of Environment. The minister was speaking Sunday March 1 at a pre-AMCEN major group and stakeholders` forum.
Stakeholders expressed concerns that Africa was now more than ever before experiencing adverse consequences of climate change.
`Annual temperature is consistently increasing. We need to keep temperature lower than two degrees. For adaptation only we need between $7-15billion. If the trend continues by 2050, we will need $100billion` said Mounkaila Goumandakoye, Director and Regional Representative, UNEP-ROA.
At the forum, civil society stressed that it was crucial for AMCEN to develop a common assessment and analysis of international climate change dialogue processes, outcomes and consultations, to provide all-inclusive analysis of the latest Open Working Group on SDGs’ Environmental Sustainability Goal, and explore whether a stand-alone goal on climate change would be the best option for Africa in the ongoing debate on Post-2015 Development Agenda. The civil society also proposed that an assessment and analysis on Africa’s effort to address illegal wildlife and biodiversity trade as a way of natural resource conservation and management should be developed.
`The selection of the 15th AMCEN Session’s theme; "Managing Africa’s Natural Capital for Sustainable Development and Poverty Eradication" resonates with this year’s spirit, where two most important global agreements which will determine the future resource governance, will be concluded. AMCEN has been a central player in these two processes, and as civil society, we will continue playing our role within the limits of the space we have been accorded’ said Mithika Mwenda of Pan African Climate Justice Alliance (PACJA).
Minister Khaled Mohamed who will officially be assuming the presidency of AMCEN at the start of the conference, reiterated that a permanent partnership between the civil society and AMCEN was indispensable to achieve the demands of Africa in Paris and New York.
`We have challenges in Paris and New York. We will work very close with NGOs. I believe in the role of NGOs. We have to be strong and united. We all have to prepare and work on our plan together for Paris. Africa should stand together. We are rallying on the fastness of the NGOs` the minister said.
The African Ministerial Conference on the Environment (AMCEN) is a permanent forum where African ministers of the environment discuss mainly matters of relevance to the environment of the continent. AMCEN was established in 1985 when African ministers met in Egypt and adopted the Cairo Programme for African co-operation. The Conference is convened every second year. The fifteenth session of AMCEN will run from the 2- 6 March 2015.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:17

f February 2015, at Lusaka, Zambia

1. WE the Ministers of Agriculture, Environment and Natural Resources from the COMESA Member States, meeting at Lusaka, Republic of Zambia on 12-13 February 2015 to review progress in the implementation of regional programmes, have deliberated and reached consensus on all these issues and have agreed to issue this Declaration on Agriculture, Environment and Natural Resources;

2. EXPRESSING our appreciation to the President of the Republic of Zambia, His Excellency Mr. Edgar Chagwa Lungu, and the Government and people of Zambia for hosting this important meeting, which has availed us an opportunity to review regional strategies and programmes to enhance regional food and nutrition security and economic growth, through a coordinated approach involving Member States.

3. RECALLING the commitment that our Governments have made to the Millennium Development Goals (MDGs) on eliminating hunger and reducing child malnutrition in Africa by 50% by the year 2015;

4. RECALLING the decision of the AU Heads of State and Government at the Maputo Summit in July 2003 to adopt the Comprehensive Africa Agriculture Development Programme (CAADP) as a framework for accelerating agricultural development and food security on the continent;

5. FURTHER RECALLING the AU Summit held at Malabo, Equatorial Guinea, during which the Heads of State and Government re-committed themselves to implement CAADP as the engine for economic growth and poverty reduction in the continent and to align to the Sustaining CAADP Momemtum Results Framework

6. COGNIZANT of the fact that Climate Change is a very important issue in the area of agriculture development and natural resources management as well as associated downstream activities in food and agricultural value chains.

7. FURTHER RECOGNIZING the important role which women and youth play in enhancing attainment of food security and operations of agricultural value chains in the light of climate change;

8. FURTHER RECOGNISING the role of Agroforestry in climate change mitigation and the relevance of fertilizer procurement and improved distribution for enhanced agriculture production and productivity

9. RE-AFFIRMING our decisions made at the Meeting held in Addis Ababa in September 2013, which underscored the importance of accelerating the CAADP processes in Member States and the importance of increasing agricultural productivity to achieve food and nutrition security in the region; and

10. EXPRESSING appreciation to among others: the Food and Agricultural Organization (FAO) of the United Nations; Regional Strategic Analysis and Knowledge Support System (ReSAKSS); International Centre for Research and Agroforestry (ICRAF); International Institute for Tropical Agriculture (IITA); Food Trade Eastern and Southern Africa (FoodTrade-ESA); Centre for Agriculture and Biosciences International (CABI) Africa; International Livestock Research Institute) ILRI; and the African Fertilizer and Agribusiness Partnership (AFAP) for their attendance and generous support rendered to COMESA towards the implementation of COMESA Programmes more specifically, programmes under the Alliance for Commodity Trade for Eastern and Southern Africa (ACTESA), Comprehensive Africa Agriculture Development Program (CAADP) unit, Tripartite Climate Change Programme, Gender and Social Affairs Division, Sanitary and Phyto-sanitary Programme and the Veterinary Governance initiative;

WE HEREBY AGREE AS FOLLOWS:

  1. Urge Member States to develop strategies for implementing commitments contained in the Malabo Declaration including among others: Inclusive Agricultural Growth and Transformation; Commitment to Boosting Intra-African Trade in Agricultural commodities and services; Commitment to Enhancing Resilience of Livelihoods and Production Systems to Climate Variability and other related risks;

  1. Urge the Secretariat to support Member States adopt inclusive innovative financing mechanisms, including the establishment of Public Private Partnerships (PPPs) towards enhancing investment finance in Agriculture;

  1. Urge Member States to develop deliberate policies and strategies for local sourcing, depending on availability, of at least 30% of cassava raw material by industries utilizing cassava and cassava products;

  1. Further Urge the Secretariat to support Member States in designing Sustainable Land and Water Management programmes;

  1. Urge Member States to include agro forestry in their National Agriculture Investment Plans and allocate resources as part of their input support programmes;

  1. Urge COMESA and Member States to support investments in livestock, fisheries and aquaculture;

  1. Request the Secretariat to develop a programme on promotion of fertilizer tree technologies and to participate in other regional and global initiatives;

  1. Urge Member States to approve the COMESA Seed Trade Harmonisation Implementation Plan (COMSHIP), and to support its implementation at national-level;

  1. Request the Secretariat through its specialized agency ACTESA, to establish a Fertilizer Trade Facility comprising a set of financial instruments to spur rural transformation through investments in small and medium enterprises (SMEs) working along the fertilizer value chain;

  1. Further request the Secretariat through its specialized agency ACTESA, to facilitate at least 500 of these (SME) enterprises with AFAP Agribusiness Partnership Contracts (APCs) that will allow for sustained business and technical support over the next 2-3 years in all COMESA Member States;

  1. Urge Member States to adopt the Fertilizer Marketing and Distribution Programme and to support the implementation of a COMESA Fertilizer Policy and Regulatory Framework to facilitate fertilizer trade and investment;

  1. Urge the Secretariat, through its specialized agency ACTESA, to undertake the harmonization of standards on cereals and legumes and to work with member States on inclusion of the livestock, maize and other cereals and legumes in the value chain programmes;

  1. Urge the Secretariat, through its specialized agency ACTESA, to develop a second phase of the Regional Food Balance Sheet Programme by 2015;

11. NOTING that the Government of Burundi has offered to host the Seventh Joint Ministers Meeting on Agriculture Environment and Natural Resources;

12. WE, hereby commit to support the enhancement of food security and improved livelihoods in the region in a manner which promotes and sustains the environment and our natural resources.

Adopted, this 13th Day o

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:50

Impfondo, chef- lieu du département de la Likouala, le plus grand même de la République ; située à près de 800 km au Nord de Brazzaville a accueilli du 04 au 07 mars courant la troisième édition du FIPAC3 dont le thème principal était « peuples autochtones, savoir-faire traditionnels et économie verte en Afrique Centrale ».

Sous le haut patronage de son excellence Monsieur Denis Sassou –Nguesso, président de la République du Congo, avec ses pairs Bonny Yayi du Bénin et Idriss du Tchad avec l’appui des partenaires : la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC), la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale ;le Réseau des Peuples Autochtones d’Afrique Centrale et l’Organisation des Nations Unies et les autres.

Cette grande messe en l’honneur des peuples autochtones a été ouverte par Henri Djombo, ministère de l’économie forestière et Développement Durable du Congo qui par son mot de bienvenu à circonscrit le sens de ce grand événement qui se classe dans un carrefour des savoirs. Dans ce 21ème dans lequel la notion d’Ubuntu, du nouvel humanisme et le développement durable sont devenus des messages fédérateurs en Afrique et dans le monde a renchérit le ministre et a poursuivi en ces mots :les peuples autochtones méritent d’être intégrés afin de partager, eux aussi, leur savoir-faire dans le monde contemporain.

Nul n’ignore le rôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le partage et l’échange des connaissances et des savoir-faire dans le siècle présent , mais un espace d’échange , un forum des peuples autochtones se révèle incontournable.

Depuis longtemps marginalisés , ces peuples sont jusqu’à ce jour victimes de ségrégation et restent exploités et opprimés a-t-il poursuivi .

Pourtant vivant en symbiose avec la forêt , ils sont acteurs majeurs dans la conservation et la gestion durable de la biodiversité.

Ils ont beaucoup apporté à l’humanité à travers leur mode de vie et leur connaissance de l’écosystème forestier et de notre environnement .

Il a conclu par donner la nouvelle vision du FIPAC3 qui devait faire basculer sa gestion par le gouvernement congolais au secrétariat de la CEEAC.

Le FIPAC passe des mains du gouvernement Congolais à celles du secrétariat de la CEEAC

Si les deux premières éditions à savoir celles de 2007 et 2011 étaient restées consacrées à la promotion de la valeur sociale et culturelle des savoir-faire traditionnels, le FIPAC 3 a porté sur l’importance sous-régionale et le gouvernement congolais qui les avait toujours organisé sous sa propre initiative avait déjà émis des recommandations sur l’ institutionnalisation du forum des peuples autochtones de l’Afrique Centrale et ces précédentes éditions se sont basées sur les droits et l’intégration de ces peuples.

Fort de ce qui précède le Président Sassou du la République du Congo a cédé le bâton du commandement du FIPAC à la CEEAC par l’entremise de Idriss Deby du Tchad , président en exercice de la CEEAC en présence de Bonny Yayi , président honoraire du l’Union Africaine , une cérémonie honorée par les ministres en charge de l’environnement et conservation de la nature de toute la sous-région , des ambassadeurs et représentants des organisations internationales ,des bailleurs des fonds et les organisations sous –régionales.

Cette cérémonie qui marque un tournant décisif pour l’avenir des peuples autochtones de la sous –région ainsi des communautés locales va coup sûr insuffler une nouvelle dynamique pour la promotion des savoirs faire traditionnels des peuples autochtones mais aussi celle de l’économie verte source de bonheur de notre population de l’Afrique Centrale.

La Rdc n’est pas restée en marge

Si la première édition de 2007 n’a connu que la présence de notre Ambassadeur accrédité en République du Congo et celle de 2011 avec un conseiller du ministre , celle-ci a été honoré par la présence du ministre en charge de l’environnement , conservation de la nature et tourisme ,Bavon N’Sa Mputu et avec le souhait de voir le président de la République se déplacer pour cette cause sou-régionale .

Une grande délégation de la coordination du REPALEAC-RDC, des experts du ministère et de directions spécialisées ont répondu présent à cette grande messe d’Impfondo.

Pour Zéphirin Leta, point focal autochtones du ministère que nous avons interviewé :le processus connais de longues avancées et il y a lieu d’espérer en un avenir meilleur des peuples autochtones de la Rdc à cause du lobbying mené à cet effet. Il a cependant déploré le comportement de certains leaders autochtones qui se soucient de leurs ventres et se comportent en opposants à toutes les actions entreprises.

Diel Mochire autochtone venu du Nord Kivu et membre de la délégation du REPALEAC-RDC a renchérit dans la même lancée et a reconnu que les choses évoluaient assez positivement et que ce forum était le bienvenu.

L’Afrique Centrale marque des points quand à la question des peuples autochtones parce que même l’Amérique Latine qui fait beaucoup des bruits par rapport à cette question, elle n’a pas été capable jusqu’à ce jour d’organiser un si grand forum en faveur des peuples autochtones a-t-il conclu.

Cette édition s’achève sur une note d’espoir en faveur de la population autochtone de la sous-région et à la CEEAC de pérenniser les actions déjà amorcées et d’en initier d’autres pour le meilleur avenir des peuples autochtones de l’Afrique Centrale

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:42

La 14ème Réunion des Partenaires avec la conférence d’encrage du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) s’est tenue les 8 et 9 octobre 2014, à Brazzaville. République du Congo. Elle avait pour thème central « Opportunités et défis – Climat et utilisation des terres dans le Bassin du Congo ». Organisée par la Facilitation des Etats-Unis d’Amérique et la République du Congo, avec l’appui financier des membres du consortium, notamment la Norvège et l’Allemagne et l’accompagnement de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), elle a connu la participation d’environ quatre cent personnes représentants la CEEAC, la COMIFAC, des Chefs de Missions Diplomatiques, des représentants des pays de l’espace COMIFAC, des institutions de recherche et de formation, des Institutions sous régionales, des organisations de la société civile, des foras et réseaux de la CEFDHAC et des partenaires techniques et financiers ainsi que du secteur Privé. En marge de cette 14 ème réunion des partenaires du Partenariat pour des forêts du Bassin Du Congo tenue à Brazzaville, les communicateurs pour l’environnement se sont retrouvés pour leur 2ème réunion du 06,07 et le 10 de ce même mois pour discuter en faveur de l’avenir de leur réseau sous le thème : « Connaitre et partager pour agir et transformer les défis en opportunités pour l’Afrique Centrale : les professionnels s’engagent »

L’information sur les enjeux et défis auxquels sont confrontées nos sociétés est un préalable indispensable à toute action à mettre en place.

L’information environnementale est à la croisé de toutes les thématiques qu’il s’agisse des questions de développement durable, des conséquences des changements climatiques ou encore des ressources naturelles et des biens communs de l’humanité, de nos modes de consommations et de productions.

La communication et l’information environnementale doit accompagner en tant que pierre de lance indispensable les pouvoirs publics , le secteur privé et les organisations de la société civile dans leur lutte en faveur du développement durable et de l’environnement et tous ces corolaires .

Les professionnels de la communication et de l’information doivent jouer un rôle primordial dans la collecte, le traitement et la diffusion de ces éléments.

Pour ce faire ils doivent disposer des connaissances et compétences pour mener à bien leurs activités avec professionnalisme face à des sujets complexes par nature et transversaux dans leur déclinaison.

Les communicateurs ont été éclairés sur le rôle qu’ils doivent jouer en ce temps crucial ou les changements climatiques font du ravage à travers le monde.

Des brillants orateurs se sont succédés sous la modération de M. Médard Mavoungou expert en communication de la COMIFAC.C’est ainsi que des experts comme Stéphane POUFFARY président de l’Association Energies 2050 , Jérôme Gueffack , Médard Mavoungou ont eu à étayer la lanterne des professionnels des médias et les mettre devant leurs responsabilités à savoir sensibiliser, informer et vulgariser les bonnes pratiques pour une véritable prise en charge par la population de son propre destin.

La réunion avait pour objectif global de renforcer la communication environnementale et l’information en Afrique centrale. Elle visait plus spécifiquement pour sa première partie à :

- Assurer la couverture médiatique de la Réunion des Partenaires du PFBC ;

- Renforcer la synergie et la collaboration entre les acteurs de la Communication environnementale et l’information en Afrique centrale et ailleurs, notamment sur leurs contributions à la mise en œuvre du Plan de convergence de la COMIFAC, et la politique générale de la CEEAC en matière d’environnement, ainsi que des programmes, projets et initiatives en la matière dans la sous-région.

- Former et renforcer les capacités des participants sur des thèmes pertinents:

o les grands défis internationaux et sous régionaux du développement durable, les changements climatiques et l’économie verte ;

o Les enjeux et défis de la Communication environnementale ;

o La REDD+ ;

o La Gouvernance Forestière, l’Aménagement du territoire et le Développement à faible impact ;

- Poser les bases pour l’organisation régulière tous les 4 ans d’un Forum régional des Communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique centrale ;

- Elaborer et adopter le plan d’action stratégique du RECEIAC pour la période 2014-2018

- Adopter les textes juridiques du RECEIAC.

Dans le deuxième segment, la Réunion du RECEIAC avait pour objectif d’opérationnaliser la plateforme des chargés de communication des ministères en charge des forêts/environnement au sein du RECEIAC, pour une meilleure collecte, traitement et diffusion des informations émanant des ministères et du Secrétariat exécutif de la COMIFAC dans le cadre de la mise en œuvre du plan de Convergence révisé..

Le nouveau né déjà grand depuis le ventre de sa mère est venu dans ce contexte tumultueux mais il est sorti vivant et va croître avec la volonté de tous les communicateurs environnementaux de la sous-région et avec l’appui des partenaires.

La mission est noble mais beaucoup plus lourde pour ce réseau qui doit faire face à plusieurs défis dans une sous –région où la faune et la flore s’intègrent mais où les hommes refusent de s’intégrer

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:37

La 14ème Réunion des Partenaires, conférence d’encrage du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) s’est tenue les 8 et 9 octobre 2014, à Brazzaville. République du Congo. Elle avait pour thème central « Opportunités et défis – Climat et utilisation des terres dans le Bassin du Congo ». Organisée par la Facilitation des Etats-Unis d’Amérique et la République du Congo, avec l’appui financier des membres du consortium, notamment la Norvège et l’Allemagne et l’accompagnement de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), elle a connu la participation d’environ quatre cent personnes représentants la CEEAC, la COMIFAC, des Chefs de Missions Diplomatiques, des représentants des pays de l’espace COMIFAC, des institutions de recherche et de formation, des Institutions sous régionales, des organisations de la société civile, des foras et réseaux de la CEFDHAC et des partenaires techniques et financiers ainsi que du secteur Privé.

Placée sous le patronage du Ministre d’Etat, Directeur du Cabinet de la Présidence de la République du Congo, qui a félicité les efforts de la facilité des Etats Unis pour ses efforts et le souci qui est le leur pour la promotion et la protection des forêts de la sous région Afrique Centrale, mais aussi les autres partenaires qui y interviennent.

six allocutions ont ponctué cette cérémonie d’ouverture à savoir celle du:

  • Facilitateur du PFBC, M.Matthew
  • Son Excellence Crispin Sangale Rondo, Secrétaire général adjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC),
  • Son Excellence Stéphanie S. Sullivan, Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique ;
  • Son Excellence Monsieur Henri Djombo, Ministre de l’Economie Forestière et du développement Durable de la République du Congo,

Son Excellence Madame Baiwong Djibergui Amane Rosine, Ministre de l’Agriculture et de l’Environnement du Tchad, Présidente en exercice de la COMIFAC.

Cette Cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence effective des ministres Bavon N’SA MPUTU ELIMA, Ministre de l'Environnement, de la Conservation de la Nature et du Tourisme de la République Démocratique du Congo ; Madame Isabelle GAUDEILLE Ministre des Eaux et Forêts et pêches de la République Centrafricaine et Dr Daniel Reifsnyder, Secrétaire d’État Adjoint en charge de l’environnement des Etats-Unis d’Amérique.

Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont suivi le reste des sessions de la réunion, organisée au tour des exposés et des question-réponses :

.

Deuxième session : REDD+ et le Développement à faibles Emissions pour la Croissance Economique Verte

La session technique N°1 s’est articulée sur le theme “REDD+ and Low Emissions development for green Economic Growth. Facilitée par Serge Ngendakumana, Conseiller Principal à la Présidence de la République du Burundi, cette session avait pour but d’explorer le rôle de la protection des forêts et les autres types d’utilisation des terres à l’instar de l’agriculture, ainsi que la gouvernance forestière dans la mise en œuvre réussie du mécanisme REDD+ dans l’espace COMIFAC..

Il convient de retenir de cette session les grandes conclusions suivantes :

  • Les avancées en matière de REDD+ dans d’autres bassins comme l’Amazone et le Mékong ainsi que l’introduction des innovations a faibles émissions dans les économies nationales ont servi de tremplin dans les dynamiques de développement durable,
  • Du fait du Changement climatique, l’Economie verte n’est plus un choix mais une obligation,
  • Les défis spécifiques de la COMIFAC sont de transformer le capital naturel en capital productif d’une part et en capital humain d’autre part dans le contexte actuel où les tendances analytiques montrent que si rien n’est fait dans la zone COMIFAC, le taux de déforestation pourrait doubler d’ici 30ans,
  • La bonne gouvernance des ressources naturelles est une nécessité pour les générations présentes et futures à travers les mécanismes novateurs d’utilisation des terres comme la REDD+ et d’autres meilleures pratiques
  • REDD+ encourage le développement durable et les économies vertes de même qu’il permet une mise en cohérence d’agendas sectoriels

Troisième Session: l’impact de la CCNUCC et les processus internationaux sur les forêts d’Afrique Centrale.

Modérée par Madame Cécile Ndjebet, de la Société Civile, Coordonnatrice de Cameroun Ecologie, la session a fait ressortir que : Les enjeux liés aux changements climatiques affectent la gestion du patrimoine forestier du Bassin du Congo.

En mettant en place le processus REDD, la convention a défini les directives pour sa mise en œuvre effective. Les pays de la sous région qui s’y sont engagés devront remplir ses obligations. Il s’agit entre autres de : la promotion de l’agriculture durable ; la sécurisation foncière ;la prise en compte de la croissance démographique dans les politiques de développement ; la gestion durable des ressources forestières en complémentarité avec les autres secteurs ; la préservation et la mise en valeur du capital naturel ; la gestion intégrée de l’eau par bassin versant; la gestion de l’urbanisation ; le renforcement des capacités humaines et institutionnelles ; la mobilisation des ressources financières ;la promotion de la recherche-développement ; la planification de l’utilisation des terres et le partage de l’information.

La quatrième Session: Mécanismes de financement de REDD+, la croissance de l’économie rurale, développement à faibles émissions, et la protection des forêts tropicales

Modéré par Clotilde Ngomba, Coordonnatrice du Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC), la session a relevé :

- La nécessité d’aligner le processus REDD+ avec les stratégie de développement, diminuer la complexité et simplifier le processus REDD+, continuer à travailler sur la Gestion durable des forêts et maximiser les bénéfices forestiers autres que le Carbone

- Les participants ont été informés des mécanismes de financement tel que le FCPF Banque mondiale, UN REDD, le PIF, les fonds de carbone, Green Carbone Fund, qui interviennent dans les différentes étapes du Processus REDD+ mais le Bassin du Congo semble ne pas en bénéficier du fait du manque d’informations sur le travail qui se fait dans la sous-région. Par ailleurs, les financements privés et les fonds philanthropiques existent à l’échelle internationale pour appuyer le processus REDD+ mais reste peu sollicité par le Bassin du Congo

La session a souligné :

- Le fait que les financements publics affectés au développement des grands projets agricoles pourraient être néfaste à la REDD+.

-Pour certaines sources de financement, le risque pour lespays du Bassin du Congo, reste encore très élevé

- Le faible taux de déforestation dans le Bassin du Congo serait à l’origine du manque d’attention.

La cinquième Session : Nouveaux Horizons: un Plan de Convergence Révisé Une discussion animée avec la COMIFAC et les partenaires du PFBC sur le processus de mise à jour, de rationalisation et de renforcement du Plan de Convergence -

Cette session a été modérée par François Busson de la Direction Générale de l'UE pour le Développement et la Coopération. Les points ci-après ont été retenus :

-Le processus de révision du Plan de convergence demandé par les Ministre a été conduit et a permis d’élaborer un document structuré autour de 6 axes prioritaires et de trois axes transversaux

- Après l’adoption de ce document en conseil des ministres, les enjeux majeurs sont l’appropriation du document par les partenaires et son opérationnalisation

La sixième Session: Coopération communautaire, transfrontalière et régionale en matière de conservation de la Faune:

Modéré par Philippe Mayaux, UE, il était question d'explorer des initiatives en cours visant à mobiliser les idées et inciter des actions concrètes par les gouvernements de l'Afrique centrale et internationaux, les ONG, le secteur privé, la société civile, et les jeunes pour la lutte contre le braconnage et le trafic de la faune.

-Les coopérations transfrontalières autour des aire protégées permet de :

-protéger la faune sauvage qui est par nature transfrontalière à travers des activités conjointes de lutte anti-braconnage et de développement

- Donner un espace de dialogue entre les états qui sont en situation de conflits

-Les actions de suivi policier et judiciaires sont fondamentales pour réduire le trafic des espaces sauvages.

La septième session :Aborder les causes de la déforestation et l’aménagement des terres en Afrique centrale.

modérée par Richard Eba'aAtyi, CIFOR, cette session avait pour objectif d'explorer la protection des forêts et la productivité agricole, la collaboration intra-gouvernementale, et des systèmes innovants d’aménagement des terres .

Cette session conclut que :

-La reconnaissance des droits des communautés tant à la propriété des ressources forestières qu’à la propriété foncière peut contribuer à la gouvernance forestière et avoir un effet positif sur la lutte contre les changements climatiques.

-La gestion des concessions forestière montre qu’il est possible d’aboutir à une gestion rationnelle des terres incluant des activités industrielle et les besoins des communautés en terme d’espace pour les activités agricoles.

-Les Gouvernements puissent obliger les entreprises à faire des véritables plan de compensation, écologique et sociale et qu’il se donne des moyens de contrôler et de vérifier les engagements des sociétés.

La huitième Session : Sortir de la forêt pour sauver la forêt : Élargir l'engagement des partenaires dans tous les secteurs pour le développement optimal à faibles émissions.

Cette session avait pour objet de réfléchir sur le rôle des institutions, des communautés et des parties prenantes de la société civile afin que le processus REDD+ soit un processus trans-sectoriel.

Elle a été modérée par Eulalie Bashige, coordonnatrice régionale du REFADD.

Il ressort de cette session que :

  • Le bien-être des communautés locales en Afrique centrale dépend de la bonne gouvernance forestière
  • Cette bonne Gouvernance exige un partenariat inclusive et multi-acteur
  • Les jeunes représentent 60% de la population du Bassin du Congo et on ne pourrait gérer la forêt sans eux
  • La lutte contre la corruption exige une participation multi-acteurs

Un marché des idées et une innovation alleu ont été proposés aux participants. Ces sessions ont offert un cadre favorisant des échanges interactifs directs, la communication et le dialogue entre les partenaires du PFBC sur les initiatives novatrices et émergentes. Ces sessions étaient composées de 5 marchés et 17 innovateurs.

Le Ministre Henri Ndjombo qui a eu à clôturé cette conférence d’ancrage , a été content du déroulement de ces travaux et de l’engagement des Etats à soutenir cette initiative libératrice pour la sous-région et a souhaité bon retour à tous les participants à cette messe de Brazzaville

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:34

En marge de la conférence des Ministres de la CEEAC sur les fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale et la transformation structurelle du système de l’économie des ressources naturelles, tenue au Grand Hôtel de Kinshasa du 27 au 30 octobre 2014,sous le thème :diplomatie , intégration , gouvernance et nouvelle économie du bois.

Cette conférence considérée par plusieurs comme un grand culte de réveil des Etats de l’Afrique Centrale a ouvert ses portes le lundi 27 octobre par une série d’allocutions prononcées tour à tour par les dirigeants des structures de la CEEAC impliquées dans la promotion de l’économie verte et la protection des forêts du Bassin du Congo.

M.Nicaisse Président du réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale(ROSCEVAC) fut le premier a ouvrir cette séries d’allocutions , il a au nom de la société civile loué les efforts des dirigeants de la sous région dans leur engagement dans cette lutte libératrice pour les générations tant actuels que ceux du futur , pour lui c’est vraiment le salut de l’Afrique Centrale qui pointe à l’horizon car depuis des siècles , nous avons ignoré le rôle qui est le nôtre dans le sauvegarde de l’humanité . Ce programme va consolider les acquis du vécu quotidien de nos populations car leur avenir sera garanti avec la création de ce fonds vert a –t-il poursuivi et a conclu de mettre toutes les batteries en marche pour voir ce rêve se réaliser.

Il a été relayé par le président du réseau des entreprises pour l’économie verte en Afrique Centrale(REACEV), celui du secrétaire Exécutif de la commission des forêts d’Afrique Centrale(COMIFAC), celui du secrétaire du Pool énergétiques d’Afrique Centrale(PEAC)et enfin le secrétaire général adjoint de la CEEAC a bouclé la boucle des mots qui ont tous eu pour seul objectif relever le défis de la pauvreté en Afrique Centrale par la mise sur pied d’un fonds pour promouvoir l’économie verte en Afrique Centrale.

Bavon N’Sa Mputu, Ministre congolais de l’environnement, conservation de la nature et tourisme a ouvert les travaux de cette conférence en souhaitant la bienvenue aux participants et s’est félicité d’être l’un des artisans de cette révolution écologique tant prônée par son gouvernement.

Ces allocutions ont été suivies par la mise en place d’un bureau présenté qui a procédé à l’adoption de l’ordre jour et une série d’autres interventions sur les objectifs et résultats attendus CEEAC-Cellule Flegt, des nombreux autres intervenants ont défilé devant pour étaler leur connaissance sur des sujets devant éclairer l’opinion afin de bien comprendre ce dont il était question et mettre à niveau tous les conférenciers .

Les experts entrent en danse

Six groupes d’experts ont été établis afin d’éclairer la lanterne des Ministres dont voici la teneur :le premier s’est penché sur le thème « fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale et sa feuille de route, le second s’est appesanti sur le développement des marchés des bois d’œuvre et promotion des petites et moyennes entreprises de la filière bois d’œuvre face à la gouvernance forestière tandis que le troisième lui sur l’adoption du rôle de la diplomatie , de l’ intégration et de la gouvernance dans le fonctionnement et le développement de la nouvelle économie du bois , le quatrième sur le mécanisme de mise en œuvre des programmes sectoriels de l’économie verte , le cinquième par contre a développé le thème sur la confirmation de l’engagement des Etats à mettre en œuvre les APV/FLEGT comme outil d’amélioration de la gouvernance à travers l’adoption des mesures visant à accélérer le processus et le sixième groupe s’est appesanti sur l’adoption des mécanismes de mise en œuvre de la transformation structurelle en Afrique Centrale et institutionnalisation de la conférence des Ministres de la CEEAC sur l’économie verte .

Ces travaux de deux jours ont été réalisés avec âme et conscience par les experts qui eux tous voulaient voir s’établir ce fonds vert pour développer la sous région.

Les rapports de tous ces groupes ont été rendu publics en plénière pour adoption moyennant amendement bien sûr et ont été versé dans la réunion des Ministres tenue à huis clos.

Le huis clos des Ministres

La conférence des ministres a adopté les textes devant servir d’aide mémoire pour la conférence des présidents prévu à Ndjamena du 24 au 25 Novembre 2014

A l’issue de ce huis clos et après examen des points inscrits à l’ordre du jour, les Ministres ont validé après amendements les projets de décision dont voici la teneur :

-projet portant sur création du Fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale

-celui de décision portant sur le développement des marchés des bois d’œuvre en Afrique Centrale

-projet portant sur la promotion des PME et PMI de la filière bois …..

Bavon N’Sa Mpu Elima Ministre de l’Environnement et Conservation de la Nature a lu le communiqué finale de cette conférence et Mukoko Samba, vice premier Ministre a au nom du Premier Ministre Matata Ponyo clôturé les travaux de cette conférence et a réitéré le propos de son collègue de la défense Luba Ntambwe qui au paravent avait donné la position de la République Démocratique Du Congo de vouloir apporter la contribution de Trois millions de dollars pour soutenir le fonds mais aussi de vouloir logé cette nouvelle institution qui est en train de voir le jour.

Pour bon nombre d’observateurs ce réveil du géant RDC est porteur d’espoir pour la sous région quand on sait que ce monstre à plusieurs tête a souvent été utilisée comme la rêne houe utile au semis et au labour mais rejetée à la récolte par plusieurs organisations.

Cette fois –ci la Rdcongo refuse d’être le dindon de la farce et s’implique à promouvoir le Fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale (Fevac).

Plusieurs recommandations ont été assorties de ces travaux parmi lesquelles :

-l’adoption du projet de décision mettant en place le Fonds de l’Economie Verte en Afrique Centrale

-la sollicitation de l’engagement des Etats à libérer leurs contributions en intégralité et dans les délais convenus

-le renforcement des capacités des parties prenantes notamment les communicateurs

Toutes les recommandations issues des travaux des ateliers ont été prises en compte dans huis clos des Ministres, de quoi réjouir les experts pour les travaux de titans abattus.

En route vers Bethleem dans un mois pratiquement pour voir naitre cet enfant Fevac qui pour certains viendra libérer l’Afrique Centrale et redonner l’espoir à sa population.

Aux mages de lire les événements et de suivre l’étoile

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:14

La cité Moanda dans la province du Bas-Congo, seule cité côtière en République Démocratique du Congo est en danger permanent. En effet les érosions qui hantent cette cité doivent interpeller plus d’un acteur avisé.

Notre rédaction qui y a effectué une descente pour palper du doigt l’évolution des érosions sur cette côté nous a révélé que cette cité des rêves est en train de courir des risques de disparition causés par la montée en puissance des eaux de l’océan, pourtant ce coin reste un cadeau béni de l’Eternel pour notre cher et beau pays. Preuve en est que plusieurs autorités et hommes d’affaires ne jurent que sur cette belle côte pour y construire leurs habitations, nombreux d’entre eux épris par la folie d’argent ne tiennent pas compte des risques environnementaux auxquels ils s’exposent.

La route qui relie cette cité au port de Banana est presque coupée avec une grande avancée des eaux vers la terre ferme.

A en croire certains observateurs ; cette cité en perte de vitesse vibre sous une pollution sans merci et sa biodiversité est presque finissant car la noix d’acajou et les cocotiers qui faisaient sa fierté ont presque disparu et elle est restée presque l’ombre d’elle-même.

Nous assistons à cette même occasion à des constructions anarchiques qui poussent comme des champignons dans cette cité sans le moindre respect des normes environnementales.

Cette population ignorante est restée sans issue car les autorités qui distribuent ces terrains, ne cherchent pas à la protéger et ils ne voient que leurs intérêts personnels sans prendre en compte les réalités sur le terrain.

Avec toutes les capacités intellectuelles et de réflexion que Dieu nous a dotées, nous devons tenir compte de haut risque auquel ce coin est exposé. En cela, il est impérieux que les autorités accordent une attention particulière afin de tenter de protéger cette population riveraine ainsi que la dite cité de rêves.

Les sociétés d’extraction pétrolière qui y ont élu domicile polluent l’environnement en favorisant la dégradation du milieu sans aucune crainte d’être traquée par les autorités qui, parfois se versent dans la complaisance au détriment de la population.

Probablement, plusieurs missions effectuées tant par le gouvernement national ou provincial semblent accouché d’une souris et le commun des mortels crient haro, qui nous délivrera de cette mort sans précédant comme le cas des enfants d’Israël en Egypte d’après le livre de Genèse….?

Selon d’autres sources, les missions parlementaires auraient été étouffées dans l’œuf sous l’œil impuissant des observateurs avertis, conséquence la mort dans l’âme pour ces habitants de la côte de Moanda.

Le Seigneur qui, dans sa magnanimité nous a béni avec cette belle cité des rêves, Moanda qui est aujourd’hui en danger de mort. La pollution, les érosions côtières, la perte de la biodiversité sont les diagnostics majeurs trouvés afin d’une prescription médicale efficiente et efficace c’est ainsi elle pousse sans cesse un crie de détresse en recherchant un médecin traitant pour sa guérison car avec ces maux elle a besoin des soins appropriés à administrer, le mal est profond et l’urgence s’impose pour la vraie cure immédiate et durable

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 11:59

 

Il s’est tenu du 23 au 26 novembre 2014 à Nairobi, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les problèmes liés à la santé de la reproduction. L’initiative pour la création d’un réseau est née de la réunion régionale tenue à Abidjan au mois de février 2011 avec pour souci de vulgariser la déclaration d’Abidjan et aider les médias à réaliser un programme collectif.

Dr Elias Girma a ouvert ses assises en l’absence du Dr directeur régional empêché et occupé à d’autres services, il a expliqué aux hommes des médias l’importance que revêtait une telle rencontre car la santé sexuelle et de la reproduction est bel et bien l’un de piliers des objectifs du millénaire et son importance n’est plus à démontrer car il influe dans tous les domaines de la vie.

Concept très peu connu cependant même des hommes des médias, la santé sexuelle et de le reproduction devra être vulgarisée et connue de tous car c’est la charnière de tous les objectifs du millénaires

Césaire Pooda, le patron de la communication de l’IPPF est revenu à la charge pour expliquer à ses hôtes les objectifs de la session et a fourni les données profondes pour la motivation de la création de cette initiative des journalistes de l’IPPF.

Les experts conviés à cette session de renforcement des capacités ont été alignés afin d’étaler leur connaissance et c’est le cas du Dr Yilma qui est venu ouvrir cette messe avec le thème :Droits à la reproduction et de la santé sexuelle ,il a donné les définitions devant éclairé les chevaliers de la plume afin de bien appréhender les concepts et parler avec aisance du sujet .Après qu’il eut fourni toutes ces définitions tant au niveau national , régional ainsi qu’international, il a conclu son speech par parler de la situation et des défis pour l’Afrique Subsaharienne. Des thèmes liés à la santé sexuelle et de la reproduction ont été développés par les experts tels que la contraception et la planification familiale avec le Dr François Ndayishimiye, la connaissance et la compréhension de la santé sexuelle et de la reproduction par le Dr Elias Girma, le VIH/SIDA ; les défis de la jeunesse , genre et droits à l’égalité des sexes, la santé sexuelle et de la reproduction dans le contexte humanitaire , l’ avortement volontaire dans le contexte africain, l’historique , mouvement des volontaires , structures , gouvernance , accréditation et rôle du bureau Régional , la contribution de l’IPPF dans son engagement dans le domaine , les défis rencontrés en Afrique, le travail de plaidoyer de l’IPPF et de la projection pour l’agenda post 2015.

Les journalistes ont été davantage sensibilisés sur le rôle qui est le leur , celui de maisons de presse dans leur engagement sur la vulgarisation de l’information liée à la santé sexuelle et de la reproduction , l’implication des médias sociaux dans l’avancement et dans la communication.

Pour lier l’utile à l’agréable, les journalistes ont été conviés à effectuer une visite de terrain au centre de santé de Thika situé à près d’une centaine de Kms de la capitale Nairobi.

Les hommes de médias ont été édifiés et se sont engagés à promouvoir ce concept et ont accepté de soumettre leur plan d’actions opérationnels afin de passer de la parole aux actes.

Le dernier jour a été consacré à l’inauguration de l’Institut Fred T.Sai, une initiative de l’IPPF Afrique pour honorer un ancêtre, un apôtre de la planification familiale en Afrique et dans le monde. Les chevaliers de la plume ont été vraiment soulagé par le déroulement de ces travaux et ont tissé un réseau fort a été organisé dans une ambiance fraternelle et amicale.

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  • : Le blog de Roger Pholo
  • : vulgarisation de l'information environnementale , et cela en tant que journaliste environnemental et secrétaire général du réseau national des journalistes congolais pour l'environnement"RENJE".Et donc la vulgarisation de l'info sur le changement climatique , l'eau, energies renouvelebles, santé , environnement,
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